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2001 - amicale généalogie  - révolution ferroviaire amicale-généalogie page d'accueil page précédente une equipe au service du généalogiste amateur la petite gazette généalogique         la révolution ferroviaire du 19e siècle  fut bien évidemment une révolution technique mais également et peut-être essentiellement une révolution financière et économique. l'utilisation de la machine à vapeur pour actionner une locomotive - la locomotive à vapeur est mise au point par l'anglais george stephenson (1781-1848) et la première ligne relie en 1821, en angleterre, stockton à darlington - révolutionne en effet le monde des transports.   en 1828, un forézien marc seguin (1788-1857) améliorera le système anglais en inventant la "chaudière tubulaire". par ailleurs, l'ensemble locomotive-wagon s'allonge vers 1845-1850 grâce à l'invention de la charnière orientable plus connue sous le nom de "boggie". cette invention permet de construire des courbes plus accentuées et donc de construire des lignes de montagne. morez (39), le train sur le viaduc des crottes les rails, de leur côté, évoluent passant de la fonte (1830-1840), au fer puis enfin à l'acier (vers 1870). kilomètres de voie en france 1850   3 500 1870 17 500 1900 36 500 1914 49 500 toutefois, cette révolution technologique n'est peut-être pas la plus importante, la plus riche de conséquences... construire des lignes de chemins de fer coûte très cher et exige donc une concentration de capitaux sans précédent. en fait, cette construction pose des problèmes financiers jusqu'alors inconnus ; les fortunes familiales n'y suffisent plus...  atelier de fabrication de locomotives stephenson  à newcastle vers 1860 en 1823, la première compagnie ferroviaire française, créée pour la construction de la petite ligne "saint etienne - andrézieux" (destinée au transport du charbon), naît donc avec un capital d'un million de francs. la deuxième, destinée à la réalisation de la ligne "saint etienne - lyon" se constitue, en 1826, un capital dix fois fois plus important.  les capitaux augmenteront de façon "exponentielle". en 1845, la compagnie du nord (ligne paris - lille) était basée sur un capital de... 200 millions de francs. banquiers et industriels s'intéressent alors de très près aux chantiers ferroviaires car ceux-ci stimulent toute la vie économique du pays. il faut construire des locomotives, des wagons, bâtir des gares, creuser des tunnels, édifier des ponts, des viaducs...  ce développement, bien qu'il reste lent en france, impliquera également une production accrue de fer et d'acier. l'exploitation des réseaux ferroviaires nécessite, enfin, dès la moitié du 19ème siècle, des dizaine de milliers de personnes. sociétés chemin de fer du p.l.m. chemin de fer du p.o.  chemin de fer de l'est chemin de fer du nord chemin de fer de l'ouest mines d'anzin  chemin de fer du midi messageries maritimes parisienne du gaz saint-gobain mine de la grande combe mines d'aniche lyonnaise des eaux mines de la roche-la-molière voitures de place de paris générale des eaux générale transatlantique le creusot fourchambault industrielle des métaux union du gaz générale de téléphone marseillaise de gaz gaz de lyon capitaux  propres (en mf) 400 300 292 210 150 135,4 125 96 84 80 72 61,9 50 48,8 42,5 40 40 33 26,4 25 25 25 21,6 30 d'après "nouvelle histoire economique, le xixe siècle" de j.-a. lesourd et cl. gérard, armand colin, 1976 mais comment réunir ces énormes sommes ?  en répartissant le capital en parts ou actions, morceaux ("stocks" en anglais) vendus au public à la recherche de placements d'épargne. dans ce domaine aussi, on note une évolution indispensable. les actions des deux premières compagnies étaient d'un prix élevé : 5 000 ff et étaient donc réservées à de riches épargnants. james de rothschild et emile pereire (1800-1875) eurent l'idée en 1837 de proposer des actions d'un prix beaucoup plus bas. celles de la ligne "paris - saint germain en laye" sont offertes à 500 ff (1836). le nombre des acheteurs allait pouvoir se multiplier et les capitaux accumulés devenir beaucoup plus importants. en effet, en 1845, la compagnie du nord rassemblait 20 000 actionnaires. toutes les couches bourgeoises pouvaient se porter acquéreuses des actions proposées. emile pereire poursuit ses innovations et  lance en 1851 des obligations ferroviaires à 500 ff proposant, contrairement aux actions, des revenus fixes, faibles mais assurés. ce type d'emprunt sur le long terme connaîtra un succès extraordinaire. les compagnies ferroviaires avaient mis en oeuvre de nouveaux mécanismes d'accumulation de capitaux ; d'autres branches de l'industrie, sidérurgie, banques, charbonnages... leur emprunteront l'idée. le nombre et la nature des valeurs mobilières, actions et obligations, allaient croître formidablement.  le grand capitalisme - mot apparu chez louis blanc (1811-1882) en 1850 - était né s'appuyant sur trois principaux conglomérats : le "groupe rothschild" (compagnie du nord, société de construction des batignolles), le "groupe pereire" (le crédit mobilier créé par les frères pereire en 1852, compagnie du midi, sidérurgie stéphanoise) et le "groupe du p.l.m." (la société générale créée en 1864, schneider et l'industrie marseillaise). une loi est votée en juin 1842 qui fixe les principes de construction du réseau ferré : l'etat achète les terrains et procède aux expropriations d'utilité publique, construit le ballast et toute l'infrastructure (ponts, tunnels...), les compagnies concessionnaires posent les rails, exploitent les lignes pour... 99 ans au bout desquels tout doit devenir propriété nationale. naissance du système bancaire français 1848 introduction du timbre ; le chemin de fer permet enfin l'essor de la poste dont le coût est ainsi uniformisé. 1852 le crédit mobilier (frères pereire) 1852 le crédit foncier 1859 le crédit industriel et commercial  (banque de dépôt) 1860 le crédit agricole 1863 le crédit lyonnais (banque de dépôt) 1864 la société générale (banque de dépôt) 1865 introduction du chèque bancaire en france (1822 en grande-bretagne) 1872 la banque de paris et des pays-bas (banque d'affaire) 1901 la banque française pour le commerce et l'industrie (banque d'affaire) bibliographie : "initiation au vocabulaire et aux mécanismes économiques contemporains (xixe - xxe s.)", j. bouvier, sedes 1972 "histoire", p. biard, j. carpentier, l. citterio, m. robert, collection dirigée par antoine prost, armand colin, 1981 "le xixe siècle et ses racines", j. bouillon, f. brunel, am. sohn, f. autrand, m. bordet, bordas, 1981 la route, le rail et l'eau... poncé-sur-loir (72), grande route, ligne paris bordeaux, et le loir à poncé philippe jeulin           © 2001 - amicale-généalogie ™              
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